Difference between revisions of "ALFA"

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<center><big>'''Arhitectonie Libre/Free Architectony'''</big></center>
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<center><big>'''[http://lerda.org/index.php/ALFA Architectonie Libre/Free Architectony]'''</big></center>
  
  
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Une architectonie est une modélisation architectonique utilisable pour le développement d'architectures intercompréhensibles.
  
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* ''Les Grecs échangeaient en grammes (signes, écrits), d'où le datagramme de Louis Pouzin.''
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* ''Les Romains utilisaient des nombres (chiffres, monnaie), d'où notre vision numérique.''
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* ''Les mécaniciens comptaient sur leurs doigts => les machines des ingénieurs aussi.''
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: ''D'où le digital... que l'on compte en "bits" : oui ou non, 1 ou 0 ...'
  
Le but d'ALFA est de proposer une architeconie Libre de toute contrainte pouvant être utilisée comme plus petit référent commun (PPRC) pour supporter l'intercompréhension homme/machine de leur univers commun, afin que la machine reste subordonnée à la centricité de l'homme consensuellement reconnue comme esthétique de la société de l'information par la déclaration de Tunis du Sommet Mondial de la Société de l'Information ('''SMSI'''). Nous voulons une société qui soit "'''people centered, à caractère humain, centrada en la personna'''".
 
  
Le plus petit référent commun adopté est l'existance/inexistance de l'Etre traduite par les polynymes (même signification en différentes langues) sémantiques "oui/non", l'unité ou rien, la matière/vide, "1/0".
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;La motivation de l'effort ALFA:<br/> L'homme facilite sa sociabilité par des artefacts utilitaires, systémiques et processoraux, génériquement appelés machines, qu'il invente à son image et à sa convenance. Afin que les machines ne lui permettent pas de prendre indument le pas sur autrui, voire ne prenne pas le pas sur lui; il faut que cette convenance ne soit pas seulement celle de certains mais celle de chacun. Pour y parvenir il convient d'expliquer l'homme à la machine et la machine à l'homme et pour cela d'en comprendre les univers selon une sémantique qui leur soit commune. Ce travail de compréhension est celui de l'architectonique, cette sémantique s'appuie sur les schémas de ses architectonies.
 
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'''1677''' : Leibniz étudie le binaire comme mode de calcul des fractions décimales, De "progresso dyadica" est publié en 1679.
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'''1688''' : la Chine s'empare des idées de Leibniz et redécouvre des travaux chinois datant de trois mille ans avant J.-C.
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'''1703''' : Leibniz publie son exposé sur le système binaire devant l'Académie des sciences de Paris dans les Mémoires
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'''1725''' : Basile Bouchon a l'idée de le matérialiser sous la forme d'un trou dans une bande : les machines peuvent compter sur nos doigts !
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'''1728''' : Jean-Baptiste Falcon, trouvant que les bandes du patron se déchiraient facilement, a pris du carton et un clou : les cartes perforées sont nées.
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'''1745 à 1755''' : Jaques Vaucanson les utilise pour commander des cylindres d'automates
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'''1801''' : La métier Jacquard (ou bistanclaque en parler lyonnais) combine les techniques des aiguilles de Basile Bouchon, les cartes perforées de Falcon et du cylindre de Vaucanson. C'est le 1er ordinateur. Loin d’être un objet de musée, le métier Jacquard n’a pas cessé d’être utilisé et amélioré. De nos jours, les métiers Jacquard, de grandes dimensions et entièrement automatisés, produisent la plupart des tissus à motifs pour l'habillement, l'ameublement, le linge de maison, etc. (wikipedia).
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'''1834''' : Babbage a l'idée d'utiliser l'approche de Jacquard sans jamais achever son projet de machine analytique que son fils construisit avec son imprimante en 1888 et en fit une présentation réussie à l'académie royale d'astronomie en 1908. En 1991, à partir de ces plans, on a pu reconstruire, avec les tolérance du XIXe siècle, cette machine qui fonctionne parfaitement.  
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'''1843''': Ada Lovelace publie l'"annexe G", le premier programme informatique formel.
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'''1936''': Alan Turring publie la description de sa "machine".
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    Les Grecs utilisaient des grammes (signes, écrits), d'où le datagramme de Louis Pouzin.
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    Les Romains utilisaient des nombres (chiffres, monnaie).
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    Les mécaniciens comme les machines comptaient sur leur doigts.
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    D'où le digital... que l'on compte en "bits" : oui ou non, 1 ou 0
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Latest revision as of 00:12, 29 January 2015

Architectonie Libre/Free Architectony


Une architectonie est une modélisation architectonique utilisable pour le développement d'architectures intercompréhensibles.

  • Les Grecs échangeaient en grammes (signes, écrits), d'où le datagramme de Louis Pouzin.
  • Les Romains utilisaient des nombres (chiffres, monnaie), d'où notre vision numérique.
  • Les mécaniciens comptaient sur leurs doigts => les machines des ingénieurs aussi.
D'où le digital... que l'on compte en "bits" : oui ou non, 1 ou 0 ...'


La motivation de l'effort ALFA

L'homme facilite sa sociabilité par des artefacts utilitaires, systémiques et processoraux, génériquement appelés machines, qu'il invente à son image et à sa convenance. Afin que les machines ne lui permettent pas de prendre indument le pas sur autrui, voire ne prenne pas le pas sur lui; il faut que cette convenance ne soit pas seulement celle de certains mais celle de chacun. Pour y parvenir il convient d'expliquer l'homme à la machine et la machine à l'homme et pour cela d'en comprendre les univers selon une sémantique qui leur soit commune. Ce travail de compréhension est celui de l'architectonique, cette sémantique s'appuie sur les schémas de ses architectonies.